Tout changement récent en course à pied peut occasionner la surutilisation d’une structure. Si vous en faites trop, trop vite, trop fort, la capacité maximale d’adaptation peut se retrouver dépassée.
Le risque de blessure augmente mais le corps est bien conçu. En effet, les signes indiquant que la capacité maximale d’adaptation a été atteinte seront nombreux. De fait, la douleur apparaissant pendant ou après la pratique du sport est un premier indice que le corps est sollicité au-delà de ses limites. Enfin, la raideur matinale et le gonflement sont d’autres signes indicateurs que le repos est conseillé.

La majorité des blessures en course à pied est la conséquence d’une surcharge exercée sur une partie du corps.

Le repos de courte durée sera indiqué lors d’une douleur aiguë. Dans un contexte de douleur plus persistante, le repos prolongé va fragiliser les tissus par désadaptation. Leur capacité maximale d’adaptation sera plus rapidement dépassée et leur tolérance au stress mécanique sans cesse diminuée.

On comprend alors que les extrêmes sont rarement souhaitables. L’idéal est de stresser minimalement le corps afin de créer l’adaptation et ce, sans dépasser la limite maximale d’adaptation. En restant de façon répétée dans cette zone mitoyenne, le corps s’adapte et on peut augmenter l’intensité de sa pratique sportive sans s’exposer aux blessures.

Le corps s’adapte dans la mesure où le stress appliqué n’est pas plus grand que sa capacité d’adaptation. Quantifier quotidiennement le stress mécanique appliqué sur son corps est la meilleure manière d’éviter des blessures.

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Course à pieds